C’est de la culture et des écrits du poète Édouard Glissant (© Jacques Sassier) que s’est inspirée l’exposition « Tropiques Métis » qui s’ouvre ce mois-ci au Musée des Arts et Traditions populaires à Paris. Né à la Martinique en 1928, Prix Renaudot 1958 pour La Lézarde, Glissant est une figure marquante de la littérature antillaise. Son écriture s’enrichit sans cesse des rapports entre le créole et le français. Après des études d’ethnologie et de philosophie à Paris, il collabore aux Lettres Nouvelles. Actuellement responsable de la chaire de littérature française de la City University of New York, Édouard Glissant vit entouré des œuvres de ses amis peintres. Il aime « les visions de figures détournées et non abstraites » de Victor Brauner, Roberto Matta, Wilfredo Lam ou Antonio Segui, sur lesquels il a écrit de nombreux textes, bientôt rassemblés et édités par Gallimard, son éditeur.
Musée national des Arts et Traditions populaires, 6 novembre-12 avril.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les visions graphiques d'Edouart Glissant
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : Les visions graphiques d'Edouart Glissant