Schneider, 70 ans de lyrisme

L'ŒIL

Le 1 décembre 1998 - 164 mots

Le Musée des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand ouvre la voie à une exposition itinérante consacrée à Gérard Schneider, la première depuis la disparition de l’artiste en 1986. Une cinquantaine de toiles et papiers retracent son parcours à partir de 1916. Après une formation classique à l’École des Beaux-Arts de Paris, l’artiste flirte avec les surréalistes, dont les théories plus que les œuvres l’intéressent. L’importance de l’inconscient, les méthodes automatiques qui puisent directement aux sources de l’inspiration artistique, sans passer par une conceptualisation rationnelle, sont des principes que Schneider reprendra à son compte dans les années cinquante, au moment où il devient l’un des principaux représentants de l’abstraction lyrique. Fulgurance du geste et intensité de la couleur caractérisent dès lors son œuvre, « fixant en une improvisation une phase de l’état intérieur de l’artiste ». L’exposition accorde une large part aux grandes peintures sur papier de la fin de sa vie, témoignages prolixes d’un « jeune artiste de quatre-vingt-sept ans ».

CLERMONT-FERRAND, Musée des Beaux-Arts, jusqu’au 10 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°502 du 1 décembre 1998, avec le titre suivant : Schneider, 70 ans de lyrisme

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