Dubuffet, 40 ans d’estampes

L'ŒIL

Le 1 février 1999 - 148 mots

En 1944, l’éditeur Pierre Seghers commande à Jean Dubuffet une illustration pour un livre. Il ne sait pas qu’il va ainsi fortuitement lui ouvrir un champ d’expériences infinies pour ses recherches plastiques. Jusqu’à sa mort, en 1985, Dubuffet ne cessera de pratiquer la lithographie, la gravure ou la sérigraphie, en en faisant ressortir « des vertus insoupçonnées que leur simple usage comme moyen de reproduction ne laissait entrevoir ». C’est par exemple en attaquant la pierre par des moyens inusités que l’artiste obtient des effets inattendus de matières et de textures qu’il s’attachera à restituer dans son œuvre peinte. Pour sa deuxième édition du Mois de l’estampe, la ville de Cambrai réunit les plus belles « impressions » de l’artiste. On y retrouve son trait incisif, sa verve féroce et tous les contrastes inhérents à son œuvre.

CAMBRAI, Musée municipal, Médiathèque/Maison Falleur, École supérieure d’Art, jusqu’au 14 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : Dubuffet, 40 ans d’estampes

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