À l’ombre de Viollet-le-Duc

L'ŒIL

Le 1 mars 1999 - 175 mots

Si le nom d’Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume est peu éloquent, son œuvre l’est davantage. Débutant sa carrière comme orfèvre vers 1830, il va réaliser des pièces aussi prestigieuses que le Reliquaire de la Couronne d’épines du trésor de Notre-Dame de Paris. Il se passionne ensuite pour la sculpture et étudie l’art médiéval avec des architectes férus d’art gothique. Il restaure alors de nombreuses statues d’édifices religieux français, celles de la cathédrale de Bayeux, de Laon, mais aussi la Sainte-Chapelle et Notre-Dame de Paris, sous la direction de Viollet-le-Duc. Les œuvres présentées proviennent de son fonds d’atelier. On découvre aussi la riche correspondance entre l’artiste, Corot, Daubigny ou Victor Hugo, ainsi qu’une série de dessins originaux de Viollet-le-Duc. Une manière de découvrir le milieu des historiens et architectes qui réhabilitèrent le Moyen Âge au XIXe siècle, ces initiateurs du mouvement néogothique en France. Mentions spéciales pour les moulages en plâtre « à chair de poule » et aux trois versions de la Coupe des vendanges de Froment-Meurice.

L’ISLE-ADAM, Musée d’Art et d’Histoire Louis Senlecq, jusqu’au 11 avril.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : À l’ombre de Viollet-le-Duc

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