De Maurin, orfèvre-sculpteur

L'ŒIL

Le 1 mars 1999 - 161 mots

Orfèvreries ou sculptures ? Objets utilitaires ou œuvres d’art ? Difficile de trancher devant les bougeoirs, verseuses et saucières de Pascal de Maurin, dont dix-sept exemplaires s’offrent actuellement aux yeux du public à la galerie Fourtin. Rompu aux techniques de la dinanderie – apprises au contact des gitans d’Andalousie, des artisans d’Irlande ou du Portugal – et du travail délicat de l’argent, Pascal de Maurin concilie dans ses œuvres un savoir-faire ancestral et une recherche formelle profondément originale. L’artiste s’inspire de thèmes animaliers ou végétaux, qu’il revisite avec des lignes dynamiques et épurées. Ses œuvres proposent un somptueux mélange de matières et de couleurs, où l’éclat du métal le dispute à la matité de l’ébène, la blancheur de l’argent aux coloris du lapis lazuli, de la cornaline ou de la malachite. L’utilisation de ces pierres semi-précieuses contribue à faire de chaque exemplaire un spécimen unique, renforçant le caractère artistique de l’œuvre de Pascal de Maurin.

Galerie Patrick Fourtin, 12 mars-11 avril.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : De Maurin, orfèvre-sculpteur

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