Raffet sur le vif

L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 160 mots

Si, pour beaucoup, le nom d’Auguste Raffet (1804-1860) évoque les vignettes des manuels d’histoire aux chapitres « Consulat » ou « Empire », l’œuvre de l’artiste ne se résume pas à quelques planches maintes fois reproduites – La Revue nocturne, ... – célébrant la légende napoléonienne. Dans ses croquis rapides et nerveux ou ses aquarelles « couleur locale » ramenées de ses longs périples de par le monde – notamment aux côtés du Prince Demidov qu’il accompagne en Crimée et jusqu’aux côtes de l’Espagne – l’artiste a su se détacher du lyrisme fougueux et romantique attaché à ses grandes compositions historiques pour faire place à une manière réaliste et minutieuse, emplie d’humanité et témoignant de la diversité de son talent. Longtemps restés confidentiels, ces aspects de son œuvre sont aujourd’hui mis en lumière à travers deux cents œuvres réunies par l’un des descendants de l’artiste.

BOULOGNE-BILLANCOURT, Bibliothèque Marmottan, 24 mars-10 juillet, cat. éd. Herscher, 160 p., 200 ill., 195 F.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Raffet sur le vif

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