Ventes aux enchères

Commissaire-priseur

Aguttes express

Par Sophie Schmit · L'ŒIL

Le 1 avril 1999 - 208 mots

De son séjour en Auvergne, professionnel il s’entend, on se souvient de quelques coups d’éclat.

Entre 1974 et 1995, Me Claude Aguttes y a trouvé puis adjugé deux portraits de Chassériau, un monotype de Gauguin, une aquarelle de Gustave Moreau, des meubles de Hache, un guéridon de Martin Carlin, et surtout deux Chardin dont le fameux Autoportrait aux bésicles aujourd’hui au Musée des Beaux-Arts d’Orléans. En 1987, il lance l’idée de regrouper une dizaine d’études de commissaires-priseurs de toute la France réunie sous l’enseigne, empruntée à Watteau, de Gersaint. Il y a quatre ans, enfin, il décide de se rapprocher de Paris et rachète une étude en difficulté, celle de Neuilly qu’il fait aujourd’hui fonctionner avec une toute petite équipe, principalement familiale.

Me Aguttes insiste d’ailleurs sur le côté « cousu main » de son étude : « Je suis en contact avec les experts et les acheteurs. J’adjuge moi-même et enfin je signe les chèques ».  Un détail qui a son importance puisque Me Aguttes a lancé récemment un service express : un objet laissé à l’étude un vendredi est vendu le mardi et payé au vendeur le jeudi.

Hôtel des ventes, 164 bis, avenue Charles de Gaulle, 92 526 Neuilly, tél. 01 47 45 55 55.

Thématiques

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Aguttes express

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque