Tom Christopher, dans la cohue new-yorkaise

L'ŒIL

Le 1 juin 1999 - 193 mots

Si Tom Christopher bénéficie déjà aux États-Unis d’une solide réputation, il reste encore méconnu en France. Tsugu Taménaga entend pallier cette lacune en présentant une trentaine de toiles de l’artiste dans sa galerie parisienne. Celles-ci évoquent les différents aspects de la ville de New York. C’est en effet dans cet univers urbain que l’artiste puise sa matière première, inspiré par les taxis jaunes, les gratte-ciel ou les rues dérobées qui ne manquent pas d’activité quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit ! Car Tom Christopher recherche le dynamisme dans sa plus grande diversité, à travers toutes les animations possibles. Il en résulte une peinture remarquable par sa lumière, sa couleur, son mouvement ou encore ses angles de vue. Autant d’images qui ressemblent à des clichés pris sur le vif ; d’ailleurs l’artiste se sert soit de croquis, soit d’un appareil photo pour figer momentanément sa future œuvre. Mais Tom Christopher sait aussi s’inscrire dans la durée. New York lui a d’ailleurs offert tout un pan de mur, sur la 53e rue, pour réaliser une fresque qui ne mesure pas moins de 7 mètres sur 69.

Galerie Taménaga, jusqu’au 19 juin.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°507 du 1 juin 1999, avec le titre suivant : Tom Christopher, dans la cohue new-yorkaise

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