Pour ceux qui connaissent l’antre de Daniel Filipacchi à Saint-Germain-des-Prés, cette exposition new-yorkaise ne peut qu’évoquer sa prodigieuse collection surréaliste. En effleurer le sens. En effet, malgré tous les efforts du décorateur Richard Peduzzi appelé à la rescousse par le Guggenheim, comment traduire le savant rassemblement de son appartement parisien ? Comment suggérer les subtils rapprochements tissés entre les œuvres sur les quatre étages de sa maison peuplée de juke-box et de livres anciens ? Aucun accrochage muséal ne pourra rappeller le dialogue que le patron de Paris-Match a voulu créer entre ses Dalí, Ernst, Man Ray et Magritte. Aussi le parti pris choisi par Carmen Gimenez, est-il de mettre en parallèle la collection de Daniel Filipacchi avec celle de Nesuhi Ertegun. 500 œuvres allant de la peinture à la sculpture, en passant par la photographie et les manuscrits originaux, alignent les noms des plus prestigieux surréalistes.
NEW YORK, Guggenheim Museum, jusqu’au 12 septembre.
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Chez Filipacchi ou presque
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Chez Filipacchi ou presque