Galeriste

Agathe Gaillard, l’égérie

L'ŒIL

Le 1 juillet 1999 - 175 mots

La galerie Agathe Gaillard ? Le premier espace français entièrement consacré à la photographie qui, l’année prochaine, fête ses 25 ans.

Les artistes, comme tous les fanas de photos, passent voir Agathe Gaillard, leur égérie, comme on rend visite à une amie. Au 3, rue du Pont-Louis-Philippe à Paris, les générations se mêlent. Il y a Bernard Faucon, Mario Giacomelli... mais aussi ceux qui ne sont plus, André Kertesz, Hervé Guibert... « Me fiant toujours à mon instinct je poursuis la même stratégie, dit-elle, montrer qu’il y a des auteurs créateurs de monde ». Cet été, la galerie est à Montpellier avec des artistes de la galerie. En septembre elle présentera la première exposition de la Française Tina Merandon. Quant à Arles, les Rencontres l’ont accueillie avec la galerie Pons en 1993 pour tenter de créer un marché de la photographie. Mais l’idée n’a pas été suivie. « Le plus l’important, dit-elle, ce sont les collectionneurs. Ils me font confiance. D’ailleurs, plus les collections ressemblent à ceux qui les font, plus elles sont intéressantes ».

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Agathe Gaillard, l’égérie

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