Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire de la Renaissance

L'ŒIL

Le 1 septembre 1999 - 185 mots

Le livre va-t-il disparaître ? L’Encyclopaedia Universalis le laissait penser en ne réactualisant plus sa version sur papier et en développant régulièrement son CD-Rom. Aujourd’hui, on revient au papier : une série de passionnants dictionnaires thématiques, des mathématiques au judaïsme, du théâtre à la civilisation chinoise, permettent d’avoir en main tout ce que contient la plus célèbre des encyclopédies, Thesaurus et Corpus réunis.

Dans la collection prestigieuse publiée par l’Encyclopaedia Universalis, le volume Renaissance est le plus bel exemple. Passons sur ses défauts, comme l’absence des grandes villes (la Renaissance sans « Florence » ni « École siennoise de peinture »). Christine Flon, qui dirige l’histoire de l’art dans cette vénérable maison a su commander d’excellents textes signés André Chastel ou Henri Zerner – qui rappelle, dans une lumineuse introduction que « la Renaissance est une construction des historiographes » –, Marcel Durliat, Thomas Gaehtgens, Jacques Foucart ou Georges Didi-Huberman, pour ne citer que quelques noms et montrer l’éclectisme de ces notices, intelligentes et problématiques.

Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire de la Renaissance, préface de Dominique Fernandez, introduction d’Henri Zerner, Encyclopaedia Universalis-Albin Michel, 190 F, ISBN 2-226-10584-0.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°509 du 1 septembre 1999, avec le titre suivant : Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire de la Renaissance

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