Gerstner, apologie de la couleur

L'ŒIL

Le 1 novembre 1999 - 153 mots

« Mon intention n’est pas de mettre côte à côte des couleurs comme dans les peintures traditionnelles, je veux indiquer clairement que la couleur est matériellement, concrètement, la forme elle-même, et pas seulement la surface de la forme.» L’ambition de Karl Gerstner (né à Bâle en 1930) est à l’image de son pseudonyme, anagramme de « streng klarer » qui signifie « strict plus clair ». Depuis 1952, l’artiste revendique haut et fort la liberté de la couleur, dont il explore les qualités sensibles et spatiales, et dont il joue comme des gammes, toujours attentif aux tensions que suscitent les passages d’une nuance à l’autre. La galerie Denise René revient sur ses 50 années de variations polychromes à travers une sélection d’une cinquantaine d’œuvres. L’espace Marais présente une rétrospective de l’œuvre de Gerstner tandis que la galerie Rive gauche se concentre sur ses tous derniers travaux.

PARIS, galerie Denise René, jusqu’au 2 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Gerstner, apologie de la couleur

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