école

Nous nous sommes tant aimés

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 195 mots

Le changement de millénaire est salué par l’École des Beaux-Art avec une exposition de jeunes artistes actifs en France. Convoquant d’anciens élèves de l’école, comme cela avait déjà été proposé en 1995 avec Bleu pour les filles et Rose pour les garçons, le directeur Alfred Pacquement a sélectionné 22 projets afin de rendre compte d’itinéraires singuliers, plus ou moins confirmés sur la scène artistique. Parmi ceux-ci, deux œuvres présentées témoignent d’une réponse distanciée à cet appel de l’institution en conduisant le visiteur à l’extérieur des salles d’exposition du quai Malaquais. Renaud Auguste Dormeuil organise des visites guidées en mini-bus dans Paris pour découvrir les emplacements les plus insolites des caméras de vidéo-surveillance. Yves Buraud présente dans les rues de la capitale des affiches sur un mode particulier de trompe-l’œil au sein duquel le regardeur peut agir. Le titre de l’exposition témoigne lui-même d’un désir de devancer par l’ironie la problématique de l’enseignement artistique et de la dissidence. Plus qu’une ligne unificatrice, le choix des artistes reflète la diversification des techniques enseignées à l’ENSBA, de la peinture et la sculpture à la photo, l’installation ou la vidéo.

PARIS, École nationale supérieure des Beaux-Arts, jusqu’au 13 février.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Nous nous sommes tant aimés

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