fondation

Masques de bois et cuirs perlés

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 173 mots

Marchands et experts en antiquités européennes, les Américains Eugene et Clare Thaw constituent par ailleurs une ambitieuse collection amérindienne depuis 1988. Habituellement présentée à Cooperstown, au Fenimore Art Museum, elle est pour la première fois exposée à Paris. Une centaine de vanneries, vêtements en cuir, masques... témoignent de la grande diversité de leurs choix et des critères avant tout esthétiques de leurs acquisitions. La pièce la plus ancienne est une céramique du XIe siècle, réalisée par la tribu Hohokam, en Arizona, mais la plupart des objets sont datés du XVIIIe et XIXe siècles. On remarque aussi un certain nombre de créations contemporaines telles que les terres cuites de Maria et Julian Martinez de San Ildefonso, au poli parfait, affichant des interprétations modernes de motifs mythiques. À noter également, les cuirs perlés des Indiennes Crow du Montana, dont les plus anciens sont décorés de courts segments de piquants de porcs-épics, colorés de teintures végétales, bientôt remplacés par des perles de verre de facture européenne.

PARIS, Mona Bismarck Foundation, jusqu’au 18 mars, cat. éd. Somogy.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Masques de bois et cuirs perlés

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