mécène

Les doigts d’or de Liliane Bettencourt

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 148 mots

« Très tôt j’ai été intéressée par le travail minutieux de ceux qui façonnent avec adresse une matière brute pour en faire une œuvre originale », écrit Liliane Bettencourt à propos de son nouveau Prix de l’intelligence de la main. D’un montant de 50 000 euros (environ 330 000 F), il sera remis en novembre à un jeune artisan par la fille et unique héritière d’Eugène Schueller, fondateur de l’empire cosmétique L’Oréal. Outre de nombreux prix et bourses attribués à la recherche médicale et scientifique, la Fondation Bettencourt-Schueller, créée en 1987, s’investit également dans la conservation du patrimoine (restauration des abbayes de Valmont, Beauport...) ou soutient « des actions particulièrement dignes d’intérêt » (Musée aux Forces françaises libres et au Général de Gaulle). À la tête de la première fortune européenne (14,3 milliards d’euros selon l’AFP), la grande dame de Neuilly veut cependant avant tout... rester très discrète.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Les doigts d’or de Liliane Bettencourt

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