torréfacteur

Francesco Illy, le cafetier des artistes

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 183 mots

Le café Illy, « symbole d’une saveur corsée à l’italienne », voit aujourd’hui son image changer grâce à Francesco, rejeton de la troisième génération de cette famille de torréfacteurs. Il travaille toujours le café, mais dans ses produits dérivés. Depuis 1992, Federico Fellini, Marino Marini, A.R. Penck, James Rosenquist, Sandro Chia, Bob Rauschenberg ou Nam Jun Païk ont signé ses tasses à café dessinées par Matteo Thun, désormais célèbres mais souvent introuvables. Trois ans plus tard, le bel Italien de 46 ans a lancé sa boîte de pub, Francis, Francis, avec machines expresso aux formes rétro et services de tables. Comme rien de ce qui existait sur le marché ne lui plaisait, il a fait l’inventaire de sa propre vaisselle et l’a faite dessiner par le styliste milanais Paolo Rosseti. Est née ainsi une ligne, « Poi ti spiego » (Je t’expliquerai plus tard, à moins que ce ne soit Fous moi la paix). À l’image de Francesco Illy qui n’en fait qu’à sa tête. Mais avec génie, comme en témoigne le dernier né : un service créé par l’architecte américain Philip Johnson.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Francesco Illy, le cafetier des artistes

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