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Les corps à corps d’Antony Gormley

Par Frank Claustrat · L'ŒIL

Le 1 mars 2000 - 143 mots

Lauréat du Turner Prize en 1994, figure incontournable de la sculpture anglaise contemporaine, Antony Gormley revient en France, toujours à la galerie Thaddaeus Ropac, pour sa première exposition personnelle depuis 1993. 

L’artiste poursuit dans ses sculptures récentes son exploration du corps et de l’espace, ainsi que des interactions corps vivant/corps sculpté. « Ce qui m’excite, explique-t-il, c’est le potentiel d’une sculpture, d’une matière inerte à produire une énergie ». Celle-ci prend sa source chez le visiteur même, dans sa manière d’investir la distance le séparant de l’œuvre, dans son appréhension dynamique et mouvante des figures anthropomorphes de fer, de verre et de plomb. Une sélection de sculptures réalisées ces dernières années, deux pièces en béton du début des années 90, ainsi qu’un bel ensemble d’œuvres sur papier invitent le visiteur à ces dynamiques « incorporations ».

PARIS, galerie Thaddaeus Ropac, 4 mars-22 avril.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : Les corps à corps d’Antony Gormley

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