« J’ai appris à collectionner comme on joue au poker, explique Louis-Antoine Prat. Au début on se lance, on achète, on fait des erreurs mais on apprend. Dans l’art ancien, la connaissance et la reconnaissance sont primordiales. » Depuis ses débuts de collectionneur, Louis-Antoine Prat a acheté plus de 1 000 dessins français allant de 1600 à 1900, « avec toutefois une préférence pour les siècles impairs », dont une centaine a été exposée au Louvre en 1995. « Ce musée est ma seconde famille », confie le chargé de mission au Cabinet des dessins, vice-président de la Société des Amis du Louvre et membre du très chic Conseil artistique des Musées nationaux. Mais, historien avant tout, il est l’un des trois commissaires de l’exposition « L’Empire du Temps » présentée au Louvre jusqu’au 10 juillet. « Une exposition qui va de l’Antiquité à Boltanski... car personne n’échappe au temps », ajoute l’heureux homme qui prépare pour 2002, entre Paris et New York, une rétrospective sur Théodore Chassériau, l’un des grands peintres du XIXe siècle mais « qui n’a pas encore sa place dans l’histoire ».
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Le temps Prat
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : Le temps Prat