musée

La Bretagne d’Osterlind

L'ŒIL

Le 1 mai 2000 - 132 mots

Parmi les peintres du début du XXe siècle qui ont exploré et représenté la Bretagne, il y a certes Gauguin, mais aussi beaucoup d’autres artistes. Ce sont ces « autres » que le Musée de Pont-Aven se propose de redécouvrir. Anders Osterlind, fils du célèbre graveur suédois Allan Osterlind, est cette fois à l’honneur. Il est surtout connu pour ses représentations de la Creuse mais, à l’image de son père, la Bretagne n’a cessé de l’inspirer comme le prouvent les 56 tableaux exposés, tous des paysages réalisés entre 1909 et 1951. Tour à tour sereins et lumineux, sombres et dramatiques, ils basculent parfois dans une sorte de violence visionnaire expressionniste, mais ne se déparent jamais d’un lyrisme bouillonnant qui sied bien à la nature armoricaine.

PONT-AVEN, Musée de Pont-Aven, jusqu’au 19 juin.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : La Bretagne d’Osterlind

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