Politique culturelle

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Les juifs de Montparnasse

Par LeJournaldesArts.fr · L'ŒIL

Le 1 mai 2000 - 225 mots

Dans les premières années du siècle, jusqu’à la guerre de 1914, Paris devient la capitale mondiale des arts. Elle attire toute une bohème cosmopolite dont le plus grand nombre s’installe à Montparnasse, quartier tranquille, jalonné de bistrots, où la vie est moins chère et les ateliers nombreux. On assiste alors à une concurrence effrénée entre les jeunes artistes du monde entier à la recherche de nouvelles voies d’expression. Venus de tous les points du globe, Italiens, Espagnols, Scandinaves, Américains, Japonais, Hongrois et Slaves, accourent à Paris qui devient le centre où s’élabore la plus grande part de ces recherches. Parmi eux, beaucoup de Juifs. Le Jewish Museum de New York leur rend hommage en leur consacrant sous le titre : « Paris à New York, artistes juifs français dans les collections privées », une exposition regroupant 38 œuvres de 12 de ces artistes dont Marc Chagall, Sonia Delaunay, Mané-Katz, Kisling, Lipschitz, Modigliani, Marcoussis, Chana Orloff, Pascin, Soutine, Max Weber et Elie Nedelman. Chacun (hommes ou femmes) emportant avec lui toute une kyrielle de souvenirs, de manière d’être, de penser ou de sentir qui vont féconder de toutes leurs richesses la société française, alors singulièrement endormie. Jusqu’au début des années 30, où les bruits de bottes provenant d’Allemagne vont commencer de nouveau à leur faire craindre le pire.

NEW YORK, The Jewish Museum, jusqu’au 25 juin.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Les juifs de Montparnasse

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