historien de l’art

Clément Cheroux à la recherche des fluides

L'ŒIL

Le 1 mai 2000 - 164 mots

« Les rayons X permettront de voir au travers des corps sans ouvrir les chairs, de diagnostiquer sans disséquer », écrit Clément Cheroux dans le catalogue de l’exposition « Machine Visions » présentée au Musée des Beaux-Art de Nantes à partir du 13 mai. À partir des photographies des Effluvistes (travaillant sur l’émanation des « fluides » humains sur une plaque photographique) et de ceux qui les réfutent, le secrétaire de rédaction de la Société française de Photographie montre que deux images identiques peuvent « prouver une chose... et son contraire ». Le mode de production des images ne peut « se comprendre qu’au travers d’un travail de recherche historique car les images ne se suffisent pas », dit l’historien de la photographie, qui, après un livre remarquable sur August Strindberg (éd. Actes Sud, 1994), prépare pour octobre un ouvrage sur Les photographies ratées (éd. Yellow Now) avec l’idée que les accidents du XIXe siècle (flous, solarisations) sont devenus une proposition esthétique du XXe.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Clément Cheroux à la recherche des fluides

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