artisan

Jérôme Boutteçon, le maître des essences

L'ŒIL

Le 1 mai 2000 - 147 mots

Cent essences de bois et plus de deux mille pièces façonnées avec soin sont devenues marqueterie rare sous les doigts de Jérôme Boutteçon. Pour Jaeger-LeCoultre, il vient de réaliser celles de l’Atmos du Millénaire d’après des motifs d’Alfons Mucha. « Pour Jaeger, j’ai réalisé des pièces de plus en plus petites, de plus en plus difficiles. » Un travail remarquable qui lui a valu de gagner cette année, à l’âge de 35 ans, le Concours national des Métiers d’Art (Prix SEMA). Dans l’entreprise d’ébénisterie Philippe Monti à Sainte-Croix en Suisse, ce meilleur ouvrier de France (1994) élabore coffrets à cigares ou boîtes à musique, vendus avant même d’être terminés. « La marqueterie ? Au départ, c’est un travail artisanal. Si on y met son âme, elle devient de l’artisanat d’art. Ensuite cela devient tellement beau et fin que c’est de l’art. Après, on parle de chefs-d’œuvre. »

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Jérôme Boutteçon, le maître des essences

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