Les peintures anatomiques de Vincent Corpet sont actuellement visibles à l’occasion de l’exposition « Portraits », organisée dans les galeries d’art contemporain des musées de Nice. L’artiste procède en commençant par photographier le corps qu’il va peindre, segment par segment, de la tête au pied. Il crée des portraits en plans rapprochés, frontaux, quasi anthropométriques, inscrits dans des formats rectangles trop étroits et limités, pressant le corps sur ses flancs. Différant de la grandeur nature, ces corps induisent un trouble de perception et sont construits à l’aide de formes rondes, imbriquées les unes dans les autres et formant des analogies. L’opération de peindre devient donc, dans ce procédé de découpage, opération de chirurgie et de prothèse greffant et produisant aux yeux du spectateur une multitude de sentiments allant du désir à une certaine souffrance.
NICE, galerie des Ponchettes, jusqu’au 3 septembre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Corpet mis à nu
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°517 du 1 juin 2000, avec le titre suivant : Corpet mis à nu