Les cinémas du Moyen-Orient

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 1 octobre 2000 - 173 mots

Kiarostami l’Iranien, Chahine l’Égyptien, Güney le Turc..., le cinéma du Moyen-Orient est riche de noms aujourd’hui célèbres. Porte-paroles d’une production très diversifiée, ceux-ci ne doivent pas faire oublier la foule de leurs semblables. L’ouvrage qu’Yves Thoraval consacre aux cinémas du Moyen-Orient se présente comme un excellent guide à l’histoire et à la connaissance de cette scène cinématographique de 1896 à nos jours.

L’analyse qu’il en propose met justement en évidence les rapports très étroits qu’entretient chacun de ces cinémas avec les phénomènes de société de ces trois pays. Spécialisé et richement documenté, le livre de Thoraval n’en est pas moins destiné à tout amateur de cinéma curieux qui se respecte. À une époque où la mondialisation est à l’ordre du jour, il est intéressant de noter qu’un certain cinéma lui offre une certaine résistance. Comme en témoigne l’admirable film Le Tableau noir de la jeune réalisatrice Samira Makhalbaf, 20 ans, Prix spécial du jury au dernier Festival de Cannes.

Yves Thoraval, Les cinémas du Moyen-Orient, éd. Séguier, 322 p., 110 F, ISBN 2-84049-185-0.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°520 du 1 octobre 2000, avec le titre suivant : Les cinémas du Moyen-Orient

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