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Dans l’intimité de Courbet

L'ŒIL

Le 1 octobre 2000 - 163 mots

Après « Courbet et la Commune », présentée au Musée d’Orsay avant l’été, Jean-Jacques Fernier, conservateur du Musée Gustave Courbet à Ornans, organise  dans la maison natale du peintre une exposition qui rassemble pour la première fois 40 œuvres provenant de collections particulières européennes, dont beaucoup n’ont jamais été montrées au public. Cet accrochage invite à une lecture nouvelle de son œuvre ainsi qu’à une approche plus intime. Courbet portraitiste, animalier, paysagiste naturaliste, apparaît ici comme un artiste voulant plutôt satisfaire le goût de ses contemporains, vivre de sa peinture, qu’étonner et provoquer la critique dans les salons officiels. Parallèlement, le Musée de Besançon propose « Gustave Courbet et la Franche-Comté », une exposition de 200 œuvres, divisée en sept sections où sont regroupés 48 tableaux du maître, ainsi que des documents historiques (archives, livres...) et des objets ethnographiques qui définissent le monde qu’il a peint.

ORNANS, Musée Gustave Courbet, jusqu’au 22 octobre et BESANÇON, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, jusqu’au 31 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°520 du 1 octobre 2000, avec le titre suivant : Dans l’intimité de Courbet

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