chorégraphe

Jan Fabre sur la piste des scarabées

Par Sophie Schmit · L'ŒIL

Le 1 novembre 2000 - 174 mots

Du scarabée, les Égyptiens ont fait un objet sacré.

Du même coléoptère à mandibules et antennes, Jan Fabre réalise des sculptures aux allures de robes et autres armures sublimes, chatoyantes de reflets verts-bleutés qui ont pour nom Ange-sirène, Apiculteur ou Morceau de viande. Des Modèles de sensualité charnelle et de beauté mêlée d’angoisse qui sont mis en espace ce mois-ci dans la galerie Daniel Templon à Paris. Né à Anvers en 1958, Jan Fabre « revendique la liberté de créer avec tous les médiums possibles, comme les artistes de la Renaissance. » Parlant de son travail, Emil Hrvatin a écrit que Jan Fabre représentait « la discipline du chaos, le chaos de la discipline ». Artiste total et plasticien avant tout, cinéaste, dramaturge, le Flamand présente également à Paris du 14 au 18 novembre son spectacle chorégraphique As long as the world needs a warrior’s soul au Théâtre de la Ville. Une double occasion de partir à la chasse aux scarabées.

Galerie Daniel Templon, 30, rue Beaubourg, 75003 Paris, tél. 01 42 72 14 10, jusqu’au 25 novembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Jan Fabre sur la piste des scarabées

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