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Le japonisme breton de Waroquier

L'ŒIL

Le 1 décembre 2000 - 168 mots

Considéré d’abord comme un grand peintre décorateur des années 30 (il a réalisé La Tragédie antique pour le palais de Chaillot en 1937), Henry de Waroquier s’est intéressé à tous les courants de son époque, produisant peintures, dessins et sculptures. Né en 1881, il commence sa carrière comme paysagiste. Après une période impressionniste et divisionniste, et avant de regarder vers l’expressionnisme ou le cubisme, il s’imprègne des recherches de l’École de Pont-Aven, des Nabis et des artistes de l’Art Nouveau. De Bretagne où il séjourne fréquemment entre 1900 et 1910, l’artiste rapporte des œuvres graphiques raffinées, élégantes, marquées par l’influence des estampes japonaises, qui invitent à la méditation. L’exposition « Images de Bretagne » regroupe une centaine d’aquarelles, de dessins, de gouaches, de lavis, choisis parmi plus de 1000 œuvres de Waroquier conservées par le Musée des Années 30. Petits formats et vastes panoramas empreints de symbolisme revisitent les lieux chers à l’artiste : l’Île aux Moines, Bréhat ou Belle-Île-en-mer.

BOULOGNE-BILLANCOURT, Musée des Années 30, jusqu’au 28 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Le japonisme breton de Waroquier

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