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Penck / Descartes, le double discours

L'ŒIL

Le 1 décembre 2000 - 154 mots

C’est à René Descartes, figure emblématique de la culture française, que le peintre A. R. Penck, apparenté dans les années 80 au courant néo-expressionniste allemand, a choisi de se confronter. Ce « dialogue » pour le moins inattendu, repose pourtant sur une convergence de méthodes.

L’artiste, à l’instar du philosophe, a bâti lui-même les fondements sur lesquels s’appuie et se développe son travail : de façon très cartésienne, il procède à l’élaboration d’un langage artistique universel, composé de symboles élémentaires codifiés dont les combinaisons doivent fonctionner comme un discours. Cet hommage à Descartes est une profession de foi dans les vertus du rationalisme en art. On est bien loin de l’expressionnisme ! En dehors des références explicites à l’auteur du Discours de la méthode, on retrouve ici, à travers une quarantaine d’œuvres récentes, les thèmes chers à Penck : l’art pariétal, les animaux sauvages et Berlin.

PARIS, galerie Jérôme de Noirmont, jusqu’au 13 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Penck / Descartes, le double discours

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