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Les caprices de Laurent de Commines

L'ŒIL

Le 1 décembre 2000 - 167 mots

Avec sa paire d’obélisques aux papillons, son guéridon cirque ou sa console navale, le peintre Laurent
de Commines passe à 40 ans de la seconde à la troisième dimension : celle des meubles. « Mais je garde toujours la même technique », précise-t-il. Les encres ou aquarelles sur papier sont maintenant directement appliquées sur les meubles habillés de verre et maintenues par des cornières de métal. Les lignes sont précises, les couleurs vives. « C’est mon goût personnel, celui des décors de théâtre des années 30 et 40. » Décorateur (il a, entre autres, signé la muséographie de l’inoubliable exposition sur les arts décoratifs de 1814 à 1848 au Grand Palais), Laurent de Commines se nourrit des caprices d’architecture et des fantaisies ornementales. Et son répertoire familier, coquillages ou cartes, se transforme aujourd’huien lampes et boîtes. Des œuvres originales présentées par Antoine Broccardo, « antiquaire d’un XXe siècle cultivé ».

Alb Antiquités, 3, rue de Lille, 75007 Paris, tél. 01 47 03 45 58, jusqu’au 6 janvier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Les caprices de Laurent de Commines

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