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Le temps d’une collection

L'ŒIL

Le 1 mars 2001 - 215 mots

Les collections sont toujours liées à des histoires d’amour et l’on comprend que Lord Sandberg soit tombé amoureux de ces montres et de tous ces objets hautement symboliques consacrés au décompte du temps, au point de rassembler, en une trentaine d’années, quelque 433 pièces. Sa collection couvre 400 ans d’alliance du travail méticuleux de la mécanique et de recherches décoratives toujours plus exceptionnelles, de la montre probablement la plus ancienne encore existante datant du début du XVIe siècle (estimée 40 000-52 000 $), à la fin du XIXe siècle. Président pendant 11 ans de la Hongkong and Shanghai Banking Corporation, Lord Sandberg a rassemblé un grand nombre de pièces destinées au marché chinois du XIXe siècle. Il s’agit le plus souvent de montres émaillées, à automates ou à musique. Les artisans genevois de cette époque produisaient de merveilleux objets de vitrines comme la montre à oiseau chanteur, le funambule, montre à musique et automate, ou les cinq pistolets lanceurs de parfum. A côté des célèbres montres Breguet et fils, réputées pour leur design et leur technique (entre 86 000 et 115 000 $ pour une montre perpétuelle), des montres fantaisie pleines de charme présentent des peintures à thème érotique ou sont en forme d’animaux, de fleurs, de fruits ou d’angelots.

GENEVE, Antiquorum, 31 mars-1er avril.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Le temps d’une collection

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