musée

Le destin de l’aluminium

L'ŒIL

Le 1 mai 2001 - 256 mots

Elégant comme un vêtement de Haute Couture. Fascinant comme un bijou d’époque. Quotidien comme un objet de design. Et puis versatile, pauvre ou riche, robuste, drôle, il peut être mis à toutes les sauces. Il peut être recyclé et ainsi toujours rester dans l’air du temps, moderne, écologique, bref il est à la mode depuis le début de sa production industrielle, il y a près de 150 ans. Son nom : aluminium. Il règne dans tous les intérieurs depuis que le Français Henri Sainte-Claire Deville découvrit en 1854 le processus chimique d’extraction qui lui permit d’être produit à grande échelle. On peut dire de lui qu’il a façonné le design du XXe siècle. Cette exposition intitulée « Aluminium by Design : Jewelry to Jets » retrace son histoire en quatre parties comprenant 120 objets qui racontent cette aventure étonnante. Cela va d’un centre de table très orné offert à Napoléon III en 1858, à des boucles d’oreilles ajourées fin XIXe ou de géométriques colliers des années 30 et 40, en passant par des gamelles plus triviales des temps de guerre ou des sièges représentant l’idéal moderniste de visionnaires comme Breuer. Sans oublier les créations d’un René Lalique, d’un Frank O. Gehry ou d’un Starck, ou encore la robe en plaques métalliques de 1969 d’un Paco Rabanne. C’est bien dans le design que l’aluminium a trouvé sa vraie vocation et qu’il y brille de tous ses feux.

- NEW YORK, Musée Cooper-Hewitt, National Design Museum, 2 East 91 Street, tél. 212 849 84 04, 13 mars-15 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°526 du 1 mai 2001, avec le titre suivant : Le destin de l’aluminium

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