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Sarkisian, images fugaces

L'ŒIL

Le 1 juin 2001 - 163 mots

Dans la lignée de Bill Viola, Bruce Nauman ou Tony Oursler, le Californien Peter Sarkisian, né en 1965, pratique l’art vidéo de façon magistrale. Exposant régulièrement aux Etats-Unis et en Europe, il est actuellement visible à l’UCLA Hammer Museum de Los Angeles et prochainement au Museum of Fine Arts à Houston. L’installation Strand présentée à la galerie Obadia est composée d’une colonne transparente, haute de trois mètres. Des corps dénudés, isolés, glissent à l’intérieur du caisson de façon fugitive.
Leur apparition bleutée est accompagnée d’un murmure qui se fait plus dense au moment de la chute des corps. Des récits d’expériences vécues sont au cœur du propos. Cette œuvre s’inscrit dans la continuité d’un projet intitulé « projection-multiple » qui compte déjà Dusted (1998), Hover (1999) et Hands of a similar Man (1999). Un ensemble qui met en scène le corps humain, enlisé dans l’incommunicabilité.

- PARIS, galerie Obadia, 5, rue du Grenier Saint-Lazare, tél. 01 42 74 67 68, 31 mai-14 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°527 du 1 juin 2001, avec le titre suivant : Sarkisian, images fugaces

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