Rembrandt, la promesse d’un génie

L'ŒIL

Le 1 février 2002 - 179 mots

En offrant un éclairage nouveau sur l’art de Rembrandt, cette exposition qui met en rapport peintures, dessins et gravures de jeunesse connus ou méconnus, suit pas à pas son évolution avant qu’il ne devienne le génie que l’on connaît. De 1624 à 1631, alors dans ses toutes premières années de pratique artistique à Leyde, il explore de nouvelles voies, cherche, essaye. D’abord chez Jacob van Swanenburg où il fait son apprentissage, puis avec Pieter Lastman avec qui il étudie pendant six mois. Son œuvre naissante est nourrie aussi du partage de ses doutes et de ses expérimentations avec son ami Jan Lievens qui préférera, lui, les peintures monumentales aux scènes de genre intimistes de Rembrandt. Très vite, son style se dessine et ses élèves l’imitent, d’où les problèmes d’attribution qui se posent aujourd’hui et auxquels l’exposition apporte de nouveaux éléments de réponses. Une présentation en trois sections qui tente d’élucider un mystère, celui de l’extrême rapidité avec laquelle Rembrandt a atteint sa maturité artistique.

- AMSTERDAM, Museum het Rembrandthuis, Jodenbreesraat 4, tél. 20 52 00 400, 20 février-26 mai.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°533 du 1 février 2002, avec le titre suivant : Rembrandt, la promesse d’un génie

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