Cet ouvrage s’intéresse non pas à la politique des souverains Qadjars de Perse, derniers représentants d’un despotisme oriental exercé à la manière de Nabuchodonosor, de Sardanapale ou de Salomon, mais à leur art. Une peinture de cour suave, montrant des seigneurs aux lèvres humides, aux moustaches effilées et des femmes aux visages mouchetés de grains de beauté. Ce livre luxueux, imprimé à trois mille exemplaires sur papier bleu avec des reproductions parfaites, permet de découvrir tout un pan de l’histoire de l’Iran aujourd’hui insuffisamment connue, à travers une peinture inspirée qui croise deux influences, celles de l’Europe et de l’Asie.
Des portraits à la fois étranges et fascinants, aux regards expressifs, peints avec un grand souci du détail et des couleurs éclatantes.
B. W. Robinson et Gianni Guadalupi, Qadjars : la peinture de cour en Perse, FMR, 221 p., 56 ill., en coffret, 230 euros.
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Qadjars : la peinture de cour en Perse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°553 du 1 décembre 2003, avec le titre suivant : Qadjars : la peinture de cour en Perse