La modernité en photograhie

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 2 novembre 2007 - 206 mots

Le modernisme des années 1920-1930 a été pendant plus de vingt ans le fil conducteur de Richard Rodriguez, amateur passionné de la photographie de l’entre-deux-guerres. Il livre à présent à l’encan sa collection de quatre-vingt-douze tirages d’époque.
Sont à découvrir sept photos de Raoul Hausmann, cofondateur du groupe Dada Berlin qui se consacra à la photographie à la fin des années 1920, notamment Deux nus aux Baléares de 1927 (est. 15 000 euros). La photographie tchèque est représentée par des œuvres majeures de Frantisek Drtikol, maître du nu
photographique féminin, dont Le Cri de 1927 (est. 40 000 euros). Les photographes américains ne sont pas moins présents. Maguey de 1926 illustre par exemple la période mexicaine d’Edward Weston : inspiré par son environnement, il fixe des plantes en plans rapprochés et en transcende les formes.
Le portrait tient une place importante dans cet ensemble. Notons Jean Cocteau fabriquant son autoportrait en fil de fer (1926) par Man Ray (est. 15 000 euros) ; un Autoportrait (1910) signé Picasso et dédicacé à Frank Haviland (est. 40 000 euros) ou encore le portrait du peintre Chevtchenko (1924) par Alexander Rotdchenko, tirage contact d’époque rehaussé à la mine de plomb (est. 20 000 euros).

Modernisme, collection Richard Rodriguez, vente le 17 novembre à Drouot, maison de ventes Le Mouël, 9, rue Drouot, Paris IXe, tél. 01 47 70 86 36.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°596 du 1 novembre 2007, avec le titre suivant : La modernité en photograhie

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