Ami Barak, l’homme pressé

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 avril 2004 - 367 mots

Arrivé à la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris en avril 2003 comme responsable artistique du département de l’Art dans la ville, Ami Barak est alors parallèlement engagé pour travailler sur l’organisation de la Nuit blanche. Officiellement nommé depuis peu pour la coordination de la prochaine session, il annonce en avant-première que l’édition 2004 introduira une dimension sonore et un caractère plus convivial. La taille et l’échelle des projets vont changer, les œuvres auront plus d’impact rétinien et répondront davantage aux attentes de ce public assez particulier, curieux mais pas forcément familier de l’art contemporain et nécessitant des artistes ayant une intervention très visible où la dimension événementielle joue un rôle important. La grande satisfaction d’Ami Barak, outre le succès public de la Nuit blanche 2003, est que plus de soixante-dix projets « off » d’institutions, d’associations ou individuels s’y soient greffés, un phénomène qui pourrait être exponentiel.

N’en oubliant pas pour autant ses tâches au département de l’Art dans la ville, il y est chargé de la commande publique, en particulier celle pour le tramway – le projet d’accompagnement artistique du futur tram des maréchaux sud –, et de la partie conseil des principales missions de ce département. Celles-ci regroupent la gestion des ateliers d’artistes et du Fmac (Fonds municipal d’art contemporain), le soutien à la création et au réseau associatif, plus l’ensemble des « nouveaux projets ». En un mot, Ami Barak est l’homme que tout artiste se doit de connaître ! Des artistes avec lesquels il passe du reste la majorité de son temps. Insatiable dans ce domaine, il prépare un événement pour le mois de juin au passage de Retz dans le cadre de la Saison polonaise, évoque encore d’autres projets pour la fin de l’année en Écosse et continue toujours à écrire, « mais que des choses contextuelles et assez légères » par faute… de temps. Pour qui se souvient de son éviction brutale du Frac Languedoc-Roussillon, dont il avait été le directeur pendant dix ans, on peut dire que c’est un beau pied de nez. D’autant plus qu’Ami Barak fut l’année dernière l’un des principaux commissaires de « Trésor public », qui fêtait les vingt ans des Frac.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°557 du 1 avril 2004, avec le titre suivant : Ami Barak, l’homme pressé

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