Horon et les serpents

L'ŒIL

Le 1 novembre 2004 - 153 mots

Cette tablette a été retrouvée dans un état de conservation presque parfait. Écrite en caractères alphabétiques transcrivant la langue ougaritique, elle semble un modèle du genre de ce que l’on considérait à l’époque comme la forme idéale d’une tablette : légèrement rétrécie au milieu, le haut et le bas étant de largeur égale. Le texte que l’on peut déchiffrer est particulièrement intéressant, car il énumère les dieux les plus importants de la mythologie d’Ougarit. La déesse solaire, qui circule dans les cieux, est la messagère idéale : elle est désignée pour transmettre à douze divinités, dont la demeure est précisément nommée, la demande de bannir les serpents venimeux du pays. Elle prévient tous ces dieux, depuis la Mésopotamie jusqu’à la Crète. Seul Horon, protecteur des hommes contre les attaques magiques et autres, se montre à la hauteur de la tâche ; il dissipe le venin en le noyant comme dans un torrent d’eau.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°563 du 1 novembre 2004, avec le titre suivant : Horon et les serpents

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