De l’influence du XVIIIe siècle sur l’école de Nancy

L'ŒIL

Le 1 octobre 2005 - 242 mots

À Nancy, le XVIIIe siècle est celui qui voit naître, sous l’impulsion de Stanislas – roi de Pologne et duc de Lorraine –, la place royale mais aussi les grandes cristalleries et faïenceries qui font encore aujourd’hui le prestige de la ville. Le musée de l’École de Nancy se devait de participer, à sa manière, aux manifestations de « Nancy 2005 », programme festif et culturel conçu à l’occasion de la restauration de la place Stanislas, achevée en mai dernier. L’idée étant ici de se pencher sur l’influence du XVIIIe siècle sur la production d’Émile Gallé, Louis et Auguste Majorelle ou des frères Daum, un angle encore peu étudié. L’exposition s’attache à montrer comment l’iconographie lorraine du xviiie siècle, le goût pour l’exotisme, le rocaille et le style Louis XVI ont pu inspirer des idées de formes et de motifs aux plus éminents représentants de l’esthétique 1900 et des arts décoratifs, et comment cette influence participe du renouveau artistique qui caractérise la fin du xixe siècle en matière d’architecture, de peinture et de sculpture. En s’appuyant sur le fonds du musée, auquel s’ajoutent de prestigieux prêts de collections publiques et privées, « L’héritage du XVIIIe siècle dans l’école de Nancy » rassemble une centaine de meubles, de pièces de verrerie et de céramique.

« Couleurs et formes, l’héritage du XVIIIe siècle dans l’école de Nancy », NANCY (54), musée de l’École de Nancy, 36-38 rue du Sergent Blandan, tél. 03 83 40 14 86, 16 septembre-31 décembre, cat. Somogy/musée de l’École de Nancy, 120 p.,25 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°573 du 1 octobre 2005, avec le titre suivant : De l’influence du XVIIIe siècle sur l’école de Nancy

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