Une centaine de peintures récentes de Lucian Freud

L'ŒIL

Le 1 décembre 2005 - 190 mots

Lucian Freud est par excellence le peintre du corps. Des corps de chair et de sang qu’il représente de la manière la plus crue, sans concession. L’artiste peint des portraits au réalisme saisissant, des nus, faisant inlassablement de l’homme le centre de ses préoccupations. La proximité créée par les cadrages, les gros plans, les vues en plongée mettent le spectateur au cœur de la scène. Ce sont des œuvres intimes, respectueuses du sujet, ni malsaines ni provocatrices. Le présent ouvrage se concentre sur les dix dernières années, reproduisant une centaine de peintures, dessins et gravures de l’artiste. Si les nus, les portraits – de la reine d’Angleterre, de David Hockney, de membres de sa famille – et les couples restent le cœur de l’œuvre, des aspects moins connus de sa production, des chevaux, des arbres, des compositions d’après Chardin ou Constable sont mis en évidence dans l’ouvrage. Des peintures intéressantes, mais qui n’ont pas la puissance de ces toiles mettant en scène des êtres criants de vérité qui font du petit-fils de Sigmund Freud l’un des plus grands peintres de la figure humaine.

Lucian Freud, 1996-2005, La Martinière, 180 p., 70”‚€.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : Une centaine de peintures récentes de Lucian Freud

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