Feuilles d’automne

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 décembre 2005 - 253 mots

Études, croquis et esquisses d’artistes préparatoires à une œuvre peinte : les dessins anciens ont la cote en vente publique. Telle des reliques d’une création à l’état pur, ils se sont depuis longtemps hissés au rang de statut d’œuvre d’art. Qu’ils soient anonymes, signés d’un petit maître ou attribués à un grand peintre, l’émotion compte avant tout. Et il y en a toujours pour tous les goûts et pour tous les budgets.
Le Guerchin, grand peintre italien du XVIIe siècle, y est représenté avec un Saint Jean-Baptiste assis au pied d’un arbre à la plume et encre brune (est. 20 000 €) face à un Portrait présumé de madame Schneider dans un intérieur, dessin au fusain de Giovanni Boldini, portraitiste italien de la fin du xixe siècle excellant dans ses représentations d’élégantes parisiennes (est. 25 000 €).
Petits prix pour un ensemble d’huiles sur papier et aquarelles réalisées par différents artistes autour de l’esquisse de plein air en France au XIXe siècle (est. de 1 200 à 4 000 € pièce) ; une Étude de personnages à la plume et encre noire, lavis brun et rehauts de blanc sur papier bleu signée Paggi, peintre italien du début du XVIIe siècle (est. 800 €) ; Paysage au dragon, une gouache de l’école française du xviiie siècle (est. 400 €) ou encore deux dessins à la sanguine sur papier bleu par Savinien Petit, un artiste français du xixe, qui représentent Une jeune fille de profil et de face (200 € le lot de deux).

Dessins, vente le 9 décembre, SVV Piasa, Drouot, 5 rue Drouot, IXe, tél. 01 53 34 10 10, www.piasa.fr

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : Feuilles d’automne

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