Le Palais des beaux-arts de Lille consacrait fin 2005 une exposition aux travaux d’Alphonse Le Blondel, photographe officiel de la ville au xixe siècle. En résulte un catalogue richement illustré de clichés sépia. Quand Le Blondel arrive à Lille en 1840, il découvre une ville aux quartiers insalubres, davantage préoccupée par son essor financier que par l’embellissement de ses faubourgs.
Il faut attendre 1850 pour que germe l’idée d’un agrandissement de la Ville. Sont alors percées les principales artères tandis que des jardins fleurissent aux quatre coins de la cité. Il revient à Le Blondel d’immortaliser ces travaux d’urbanisme. Près de 200 photographies, baignées d’une lumière irréelle, témoignent de la fièvre bâtisseuse dont les prémices prirent fin avec la guerre de 1870.
Le Blondel, un regard photographique sur Lille au XIXe siècle, coéditions Ville de Lille / Snœck, 2005, 187 p., 29 €.
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Regards sur le XIXe lillois
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°578 du 1 mars 2006, avec le titre suivant : Regards sur le XIXe lillois