Le classicisme de Carlo Sarrabezolles

L'ŒIL

Le 1 mars 2006 - 214 mots

Spécialisée dans les arts décoratifs du xxe siècle, la galerie Martel-Greiner fait la part belle au mobilier, à la verrerie, à la céramique, tout en s’attachant à faire redécouvrir des sculpteurs méconnus de l’entre-deux-guerres tels que Gimond, Malfray, Belmondo ou, ici, Sarrabezolles.
Toulousain d’origine, ce dernier s’inscrit dans une tradition de la sculpture classique admirative de l’antique. Dès 1912, il expose au Salon des artistes français, avant d’être lauréat de l’Académie des beaux-arts en 1915. Parmi d’autres réalisations, il participe à l’ornementation de l’Hôtel de ville de Reims à la fin des années 1920 et à la décoration intérieure du pavillon de l’Afrique occidentale française lors de l’Exposition internationale des colonies en 1931 à Paris. Il sculpte aussi des œuvres monumentales pour l’île de la Réunion (L’Âme de la France) ou pour l’aile Passy du Palais de Chaillot.
L’exposition regroupe 32 sculptures représentatives de la carrière de l’artiste entre 1920 et 1950, essentiellement des bronzes, dont trois grandes pièces, Le Printemps, L’Été et L’Automne (1949). Un ensemble exceptionnel d’études accompagnent la présentation du Génie de la mer, œuvre très expressive commandée à Sarrabezolles en 1935 par la Compagnie générale transatlantique pour le paquebot Normandie.

« Carlo Sarrabezolles (1888-1971) », galerie Martel-Greiner, 71 bd Raspail, Paris VIe, tél. 01 45 48 13 05, 28 février-31 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°578 du 1 mars 2006, avec le titre suivant : Le classicisme de Carlo Sarrabezolles

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