Bang Bang !

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 avril 2006 - 264 mots

Plus de deux cent cinquante pistolets et revolvers datés du XVIe au XIXe siècle : tel est l’inventaire de la collection d’un passionné d’armes à feu. Cet ensemble, livré au feu des enchères ne va pas exclusivement attirer les enflammés de la gâchette. Il devrait aussi titiller les amateurs de mécanismes. Car au XIXe siècle, le revolver faisait l’objet d’une multitude d’inventions.
La rapidité de tir et la vitesse du chargement étaient l’objet de toutes les attentions des inventeurs. Déjà vers 1780-1789, à une époque où tous les pistolets étaient à un seul coup, un certain Mortimer fabriquait un modèle à silex à répétition manuelle et à système Lorenzoni à sept coups (est. 5 000 €). Mais trop compliqué, il n’est pas adopté par l’armée.
Le modèle de Borchardt de la fin du xixe siècle, à percussion centrale, huit coups, calibre 7,65 mm, est l’un des premiers automatiques. Arme civile fabriquée à mille cent exemplaires, c’est aussi un objet rare (est. 8 000 €).
Avec le pistolet Robert, du nom de l’arquebusier actif à Paris entre 1829 et 1840, et son canon à pans de 231 mm (est. 4 500 €), est créé le premier système sans chien extérieur. C’est surtout le début du chargement par la culasse ! Et pour 400 €, on peut repartir avec un revolver à broche à système Lefaucheux, du nom d’une célèbre famille d’armuriers français sous Napoléon III. Classique mais sûr.

Collection d’armes anciennes à feu, vente le 7 avril à Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot, Paris IXe, Maison de ventes aux enchères Digard, tél. 01 48 24 43 43.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Bang Bang !

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