Les primitifs du prince du Liechtenstein

Par Bénédicte Ramade · L'ŒIL

Le 1 avril 2006 - 164 mots

C’est une collection rare qui nous est donnée à découvrir, celle du prince du Liechtenstein, qui recèle des merveilles de ce que l’on a appelé pendant longtemps l’art primitif. Qu’il soit flamand, allemand ou français, cet art démontre que cette appellation ne pouvait être plus mal choisie, tant l’excellence des traits et l’érudition des compositions frappent le regard.
Portrait social, intime ou d’apparat, ces œuvres brossent une histoire iconographique permettant de voir évoluer les conventions, de comprendre leur adaptation régionale articulée à un souci du détail fascinant.
Le Kunstmuseum de Bâle profite de la venue de cette collection voisine pour sortir quelques-uns de ses trésors. Une approche du genre de haute volée qui constitue une parfaite introduction à la grande exposition consacrée à Hans Holbein à partir d’avril par cette même institution.

« Portraits des XVe et XVIe siècles de la collection du prince du Liechtenstein et du Kunstmuseum », St. Alban-Graben 16, Bâle, tél. 0041 (0)61 206 62 62, www.kunstmuseumbasel.ch, jusqu’au 2 juillet 2006.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Les primitifs du prince du Liechtenstein

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