Récit

L’art des interstices

Par James Benoit · L'ŒIL

Le 21 décembre 2017 - 146 mots

Artiste peintre toujours concerné par les conditions sociales qui sont au cœur du siècle comme au quotidien de l’humain, Pierre Lamalattie s’inspire pour sa peinture de son expérience en entreprise au sens large, dont il dépeint des silhouettes modelées par les contraintes physiques de leurs rêves.

Leur curriculum vitae comme parcours de vie. Avec L’Art des interstices, il suit le sillon initiatique d’une adolescente qui, par un large tour des artistes européens, photographie l’esprit d’une époque en quête de soi et rencontre son destin. Du peintre, on reconnaît le regard désabusé et toute l’éloquence d’un doute. Avec un humour acide et sans oripeaux, il dresse un portrait aux rayons X d’un temps où chacun s’attend désormais à se retrouver broyé par ses recherches de bonne fortune, sa place au soleil, et à finir désappointé, mais trouve dans l’attention à son prochain une raison d’être. Prière d’insérer.

Pierre Lamalattie,
L’Art des interstices,
L’éditeur, 542 p., 22 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°708 du 1 janvier 2018, avec le titre suivant : L’art des interstices

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