Bruno Perramant et la figuration de l’absence

Par Pierre Morio · L'ŒIL

Le 22 novembre 2017 - 111 mots

Monographie - La peinture figurative est-elle par essence traditionnelle, politiquement conservatrice, par nature ennemie de l’avant-garde ou peut-elle se réinventer ? À cette question posée par Dominique Baqué, auteur fétiche des éditions du Regard, la monographie consacrée à Bruno Perramant répond sans ambages. Si le peintre, représentant de ce que l’on nomme sur le marché les mid-career artists, assimile les leçons de Velázquez ou de Bacon, l’abstraction n’est jamais loin. Travaillant ses séries et ses polyptyques comme Lynch travaille ses films, Perramant fait de la peinture un lieu d’expérimentations. Pour l’artiste, « [le] vide et ces absences ne valent que par leur potentiel de réserve créative », et renouvelle ainsi la pratique picturale.

Dominique Baqué, Valérie Da Costa,
Bruno Perramant,
Éditions du Regard, 400 p., 49 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Bruno Perramant et la figuration de l’absence

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