Merveilles indiennes

Par Pierre Morio · L'ŒIL

Le 13 avril 2017 - 181 mots

CATALOGUE - Il aura fallu seulement sept ans au cheikh Hamad bin Abdullah Al Thani, cousin de l’émir du Qatar, pour amasser les trésors présentés dans le salon d’honneur du Grand Palais.

Et encore, les gemmes, bijoux et objets qui sont à voir à Paris ne sont qu’une infime partie de sa collection, dont l’exposition ne présente que les chefs-d’œuvre des joailliers et orfèvres indiens. Le catalogue, superbe écrin de papier pour ces joyaux d’exception, est l’occasion de retracer leur histoire, l’une des plus anciennes et raffinées au monde. Bénéficiant d’un sous-sol riche en gemmes – la région de Golconde a livré les plus beaux et gros diamants de la planète et le Cachemire des saphirs d’un bleu intense et rare –, l’Inde s’impose très vite comme une source incontournable pour les amateurs fortunés de pierres exceptionnelles. Les Maharajas, les empires orientaux, puis les riches Occidentaux se fournissent chez ces habiles artisans, qui ont su très tôt magnifier les pierres fines. Cette fascination s’exerce encore aujourd’hui, notamment dans les grandes maisons joaillières qui s’inspirent régulièrement de ces bijoux pour leurs collections.

Sous la direction d’Amin Jaffer, Des Grands Moghols aux Maharajas : Joyaux de la collection Al Thani

RMN, 397 p., 49 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°701 du 1 mai 2017, avec le titre suivant : Merveilles indiennes

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