Restauration

Mécénat

Les banques et la restauration des œuvres

Par Martine Robert · L'ŒIL

Le 17 mars 2017 - 240 mots

BNP PARIBAS - Au Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine de Marseille, on met les bouchées doubles.

Avec le mécénat de la Fondation BNP Paribas, le Musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan et le Musée Réattu d’Arles ont bouclé les financements de deux importants programmes de restauration. Le premier concerne le retable de la Trinité réalisé par le Maître de la Loge de Mer de Perpignan en 1489 ; l’agrandissement du musée, qui rouvrira en juillet, sera l’occasion de présenter cette œuvre de large format. Le second redonne leur lisibilité à cinq grisailles réalisées par Jacques Réattu en 1795, des fresques monumentales illustrant les idéaux révolutionnaires, à l’honneur du musée arlésien en septembre. Si le programme « BNP pour l’art » a permis de restaurer plus de 200 œuvres dans 17 pays depuis 1994, « l’Art Conservation Project » de la Bank of America Merrill Lynch a, lui, financé 100 projets dans des musées de 29 pays depuis 2010. L’Atelier du peintre de Courbet a ainsi retrouvé son éclat au Musée d’Orsay en début d’année, au terme d’un chantier mené depuis septembre 2014 par l’institution et le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Et, pour la première fois, cette opération s’est déroulée devant les visiteurs, dans un souci de pédagogie souhaité par Bank of America. « Dans une période troublée, il faut particulièrement soutenir l’art, car l’art fait partie de l’éducation », explique Rena De Sisto, responsable monde du mécénat de la banque.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°700 du 1 avril 2017, avec le titre suivant : Les banques et la restauration des œuvres

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