Le rébus Van Eyck

Par Isabelle Manca · L'ŒIL

Le 27 juin 2016 - 132 mots

Étude - L’Affaire Arnolfini… Le titre sonne comme un polar.

Rien de fortuit à cela car l’auteur se fait ici enquêteur en analysant méticuleusement l’œuvre comme une scène de crime. Si vous pensiez contempler un simple double portrait, détrompez-vous. Dans le mythique petit tableau de Van Eyck, il ne faut pas se fier aux apparences. Rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît à première vue. Postel dissèque la peinture couche par couche, étudie son histoire et sa réception avant de décortiquer systématiquement les symboles qu’elle renferme et de nombreux détails particulièrement éclairants mais quasi invisibles à l’œil nu. Ensuite, il examine les multiples hypothèses avancées précédemment par d’autres chercheurs, avant de livrer ses propres conclusions. Sans rien asséner au lecteur mais en lui laissant la liberté de se forger sa propre idée.

Jean-Philippe Postel, L’Affaire Arnolfini

Actes Sud, 160 p., 18 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Le rébus Van Eyck

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