Lokiss, un portrait trop rapide

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 27 juin 2016 - 102 mots

Biographie  La parution chez Buchet/Chastel de Lokiss, un portrait, figure emblématique du graffiti en France, est un témoignage supplémentaire de la considération que l’époque porte à l’art urbain. Mais la discipline est encore jeune, elle doit écrire son histoire, trouver ses mythes et ses héros. Ce livre s’inscrit dans ce moment de construction d’une histoire. Malheureusement, il ne délivre qu’une esquisse trop rapidement brossée, accumulation de poncifs tel « Les bombes, ils les volaient. Leur art, ils l’offraient », là où l’on attendait un témoignage et des faits sur les premières années d’une nouvelle branche de l’histoire de l’art : le street art..
 fabien simode

Sophie Pujas, Ce qu’il reste de nuit. Lokiss, un portrait

Buchet/Chastel, 112 p., 12 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Lokiss, un portrait trop rapide

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